Un traitement attendu, reconnu pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, a été approuvé en Grande-Bretagne. Bien que rejeté par l’Union européenne et jugé trop coûteux par le système de santé britannique, le médicament Leqembi, dont l’ingrédient actif est le lecanemab, est le premier autorisé au Royaume-Uni pour freiner la progression d’Alzheimer, selon la MHRA.
Malgré des décennies de recherche, les scientifiques n’ont pas encore réalisé de percée majeure dans la lutte contre cette maladie, qui affecte des millions de personnes dans le monde. Le Leqembi, développé par le laboratoire japonais Eisai en collaboration avec le fabricant américain Biogen, avait été approuvé aux États-Unis en janvier 2023 pour les patients à un stade précoce de la maladie. Il est également disponible au Japon et en Chine.
Le NHS a estimé que les bénéfices du traitement ne justifient pas son coût, malgré un retard de la maladie de quatre à six mois. Plusieurs associations, dont Alzheimer’s Research UK, craignent que les patients britanniques soient privés de traitements innovants.
La cause précise de la maladie d’Alzheimer reste encore mal comprise, mais l’observation des cerveaux des patients révèle la présence de plaques amyloïdes qui se forment autour des neurones, les détruisant progressivement, ce qui entraîne les pertes de mémoire caractéristiques de la maladie. Dans les dernières phases, les patients perdent la capacité d’effectuer des tâches quotidiennes ou de maintenir des conversations.
Le Leqembi, administré par intraveineuse toutes les deux semaines, a montré lors d’essais cliniques qu’il pouvait réduire ces plaques amyloïdes.
Sources:
2m.ma
La libre.be